Odette & moi

Un documentaire sur le spectacle « Les chatouilles ou la danse de la colère »

Andréa Bescond a entamé, en janvier 2018, la dernière tournée de son spectacle « Les chatouilles ou la danse de la colère ». Elle le jouera pour la dernière fois en février 2019.
Avec Eric Métayer son metteur en scène, ils ont  transmis le spectacle à une autre comédienne, Déborah Moreau.

Avec ce film, nous avons suivi toute l’équipe durant les étapes de ce passage de relais artistique et militant.
Le documentaire Odette et moi est l’occasion de découvrir le rapport intime d’Andréa avec son personnage, comment elle transmet ce spectacle inspiré de sa vie et comment Déborah se l’approprie… Page Facebook du projet

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Plus de 6 To à visionner pour choisir le meilleur de ces images captées durant plus d’une année !

Une des clés de réussite d’un film… un binôme fort montage-réalisation 

Avec Alvina Lanselle aux manettes

Montage image et son, mixage, étalonnage, copies de diffusion

All over the world !

Budget estimé

167 000 € SUR 220 000 €

Les fonds serviront à financer toute la post-production… Montage image, montage son, mixage, étalonnage, création de la musique originale, copies de diffusion.

La genèse

En mai 2016, Andréa Bescond recevait le Molière du meilleur seule–en-scène pour son spectacle « Les chatouilles ou la danse de la colère ». Un spectacle, inspiré de son histoire personnelle, qui raconte le chemin de réparation d’une personne ayant été victime de viols durant l’enfance. En juin 2016, je vois le spectacle. 

Un jour de février 2017, j’assiste à une séance de travail où Andréa met en scène « Quelque chose » une pièce, de Capucine Maillard, qui conte le parcours de 4 femmes victimes d’inceste. 

C’est à ce moment précis, que j’entends ma petite voix intérieure qui me dit « Mais elle où la caméra ? ». Andréa est tellement dynamique et entière, qu’elle ne fait jamais les choses partiellement, elle donne d’elle pour amener les comédien.ne.s là où elle le souhaite… Je me sens privilégiée, il faut que d’autres puissent voir ce que je vois. 

A partir de ce jour, comme une évidence, je sais qu’un jour je la filmerai dans ce processus créatif rigoureux et délirant à la fois, dont elle partage l’essence et l’énergie avec son mari, Eric Métayer.

Le mot d'Anne Lucie

« Les chatouilles ou la danse de la colère » est un spectacle nécessaire car il dit, il crie, il danse, haut et fort, fièrement, ce que plus 4 millions de personnes ont vécu en France. Ce spectacle a permis à tellement de femmes et d’hommes de se reconnaître, de savoir qu’il ou elle n’était plus seul.e. Il fallait qu’il continue d’exister après Andréa, car sa mission est encore grande, à la hauteur du fléau de la pédocriminalité qui traumatise, tous les jours encore, de trop nombreux enfants… 

Il faut dire, ne plus taire, regarder en face ce qui existe pour prévenir, accompagner vers la résilience celles et ceux qui sont comme éclatés.ées en morceaux à l’intérieur d’eux-mêmes. 
J’espère avec ce film, non seulement partager la fabuleuse aventure de transmission artistique à laquelle j’ai assisté, et aussi, mettre une nouvelle pierre à l’édifice de la lutte pour la protection de l’Enfance et l’accompagnement des victimes, car, plus nous en parlerons, plus nous protégerons les enfants des générations à venir, plus nous permettront aux adultes concernés de vivre leur vie (et non plus celle de la victime qu’ils ont été). 

« Les Chatouilles ou la danse de la colère » est devenu un « outil politique », dans le sens où il participe à la vie de la cité, de la société. Ce spectacle nous rappelle à quel point l’Art peut jouer un rôle Citoyen, ouvrir les yeux et les esprits, contribuer à changer le monde en mieux.

On l’espère, un long métrage documentaire qui permettra, au travers de cette transmission artistique, de laisser transparaître combien la catharsis a lieu au travers la création d’un spectacle, sa transmission et sa représentation…