Né.e quelque part

Un projet multidimensionnel à propos d'adoption et de quête d'identité

« Être né quelque part, c’est partir quand on veut
Revenir quand on part (…)
Je suis né quelque part, laissez-moi ce repère
Ou je perds la mémoire. »

Ces paroles extraites de la chanson de Maxime Le Forestier, « Né quelque part », pourraient complètement faire partie de la bande originale du projet que nous vous présentons ici.

• LE DOSSIER DE PRÉSENTATION

 

On recherche

On en est où?

Fondations et mécènes nous sollicitions 🙂

🡪 En cours

Durant le confinement, avec les encouragements de Mikael fau
🡪 Presque terminée

Déjà 2 résidences nous ont permis de commencer à construire le spectacle
🡪 work in progress

Le spectacle deviendra livre à partager en famille, pour créer le dialogue. 

Déjà de nombreuses idées challengées avec de nombreux intervenants possibles !

Nous contactons les personnes que nous souhaitons interviewer. Et déjà, nous avons des retours positifs !

Parce qu’on a aussi l’envie de faire des conférences !

On commence à présenter le projet à de nombreuses associations avec qui on partage les mêmes valeurs !

Budget estimé

En cours d'estimation...

Pas moins de 5 projets en un, il va en falloir du monde pour créer le spectacle, la livre, la série podcast, la conférence et les ateliers  !

La genèse

Tiana Salles a été adoptée au Népal par un couple français en 1993.
Comme pour beaucoup d’enfants adoptés, qui plus est à l’international, qui plus est quand on n’a pas la même couleur de peau que ses parents adoptifs, Tiana a fini par se poser cette question existentielle : « Comment savoir qui l’on est lorsque l’on ne connaît pas ou peu ses racines ? ».
Dans la vie des personnes adoptées, cette interrogation émerge, tôt ou tard, elle chatouille, préoccupe, dérange, hante, terrifie, obsède et crée une histoire de vie fantasmée… mais cette interrogation leur est-elle réservée ?

Le mot de l'autrice

Quand, en 2019, j’ai été envahie par la question de mes origines, c’est en fait une déferlante de questions qui s’est invitée dans ma tête : Qui sont-ils ? Où sont-ils ? Que font-ils ? 

Alors l’enquête commence… on cherche, on épluche les réseaux sociaux à la recherche de la moindre ressemblance. On se questionne sur les générations qui suivront. On se demande quelle aurait été notre vie sans adoption…

Très rapidement, en parallèle de ma quête personnelle, je me suis demandée : « suis-je la seule à le vivre ainsi ? », « que vivent les autres ? », « comment les autres font-ils ? », « quelques questions se posent-ils ? » et mon côté journaliste a fait naître en moi l’envie d’investiguer auprès de personnes adoptées, de descendants d’adoptés, de proches… Et l’idée du podcast est née.

Depuis plusieurs années, l’idée de prendre des nouvelles de ma famille d’origine me taraudait. J’ai la chance d’avoir quelques photos, des noms, des indices. Mais jusqu’à lors je n’étais pas prête. À l’automne 2019, en pleine transition professionnelle, je me dis qu’il est temps d’y aller. Je planifie alors de me rendre au Népal au mois d’avril 2020.
Mais peu de temps après, le confinement est arrivé. Plus question de voyage au Népal, ni de rencontre. Pour autant, je le sens, il est hors de question de remettre à plus tard cette pulsion qui s’éveille en moi. Ce voyage si important pour moi, sera donc intérieur dans un premier temps. De la recherche de mes origines à la recherche de mon moi, comme un carnet de voyage… et alors, le voyage devient spectacle.

Tiana Salles

Parce que la vie fait bien les choses…
car nous avons réalisé que 3 des personnes engagées dans ce projet, aux côtés de Tiana, ont aussi une histoire avec l’adoption, et une connaissance des effets que cela peut avoir sur les générations suivantes.
Le père de Marion Gallet, le grand-père d’Anne Lucie Viscardi, l’arrière grand-père de Mikael Fau, ont été adoptés… Réaliser cette « cohérence » entre les membres de l’équipe, nous a conforté dans l’envie de donner vie à ce projet car, nos vies le prouvent, la quête d’identité, l’impact que peut avoir l’adoption sur une personne et son environnement, sont des sujets universels, indémodables et précieux. 

Ce spectacle d’inspiration autobiographique est construit à la façon d’un conte. Composé de théâtre, de danse et d’ambiances sonores, il a pour ambition d’emmener le spectateur en voyage. Et, de partager avec lui le cheminement des réflexions intérieures de Liv, enfant adoptée au Népal, tout au long de sa quête d’elle-même, depuis qu’elle a débarqué à Paris.
Au fil de péripéties proposées par la vie, de chutes et rechutes en résilience, le parcours singulier de Liv, expose des problématiques rencontrées par certains enfants adoptés, mais pas que… La découverte du sentiment d’être “étranger”, la différence, le racisme, mais aussi la confrontation à ses traumatismes d’abandon et ses conséquences, comme les troubles alimentaires, sont autant de difficultés universelles dans lesquelles de nombreuses personnes peuvent se reconnaître.

Au spectateur, nous proposons le point de vue “intérieur” de l’adoption, où il n’est pas question de relation avec les parents biologiques ou adoptifs, mais de relation à soi, à son identité.
Embarquer le public dans un voyage immersif afin que toutes et tous se sentent au centre de l’histoire, touché.e.s tant au niveau émotionnel que sensitif, est notre ambition. Avec cet objectif dans le cœur, nous construisons le spectacle à la façon d’un road trip visuel et poétique, pour refléter le chemin de vie, de construction, de Liv à la recherche de son « soi », mais aussi (et surtout !) pour permettre d’établir en chacun.e la connexion sacrée à « l’enfant intérieur.e », à la part libre et sans limite qui se trouvent en nous, celle qui nous rappelle que tout est possible !
– Nous imaginons la publication d’un conte (et d’une exposition) tiré du spectacle. Pour que la parole se partage dans les foyers, dans les écoles… Un livre à partager pour créer le dialogue sur les préoccupations identitaires qui peuvent découler du fait d’avoir été adopté.e.

 

• Ce podcast sera le témoin, autant de la découverte du cheminement intérieur de Tiana, du processus créatif du spectacle cathartique, que des rencontres que Tiana va faire avec des personnes adoptées, des descendants d’adoptés. Le but étant de confronter les expériences, partager les témoignages avec l’auditeur, et peut-être essayer d’esquisser, découvrir ensemble des pistes, des solutions qui permettent d’accompagner, parfois même apaiser, les personnes qui se reconnaîtront dans ces histoires de vie. 

Tout en étant dans l’intime des histoires rencontrées, cette série documentaire posera des questionnements plus larges : quels sont les enjeux politiques/géopolitiques de l’adoption ? Faut-il encourager l’adoption internationale ?  

Micro en main, Tiana Salles ira rencontrer chaque personne sur ce territoire qu’elle aime, dans lequel elle se sent “chez elle” : La France…
Avoir un « chez soi », « se sentir chez soi », est un sentiment parfois difficile à ressentir lorsque l’on ne connaît pas ses racines. 
– Le fruit de cette enquête, donnera naissance, en complément du podcast, à une conférence qui aura pour but de faire circuler l’information, sensibiliser, interpeller sur le sujet. En effet, nous connaissons toutes et tous au moins une personne qui a été adopté, n’est-ce pas ? Participer à nourrir le débat sur cette thématique est une de nos motivations !

 

Forts de notre expérience en Art Thérapie, nous avons commencé à imaginer des outils concrets à destination des adoptés, des familles et des parents, car parmi les missions de Uman Arts Company il y a celle d’accompagner les personnes, ayant vécu des traumatismes, sur le chemin de la réparation.

La collection « Force de vie » encourage à la libération de la parole sur des sujets encore tabous dans la société.

Pour chacun des sujets nous espérons 6 étapes… (ordre aléatoire)
• Edition d’un livre sous la forme d’un roman graphique qui met en lumière une ou plusieurs histoires de vie illustrant la thématique.

• Création d’une exposition où seront présentées des illustrations accompagnées d’extraits du livre.

• Soirée artistique en appui de l’exposition, avec des lectures d’extraits du livre et des chansons en lien avec la thématique.
• Mise en place d’Ateliers créatifs afin d’accompagner la libération de la parole sur cette thématique.

• Edition du catalogue de l’exposition : Livre enrichi des illustrations et des chansons, et des travaux issus des ateliers créatifs.

• Ecriture et mise en scène d’un spectacle sur la thématique.